En train de lire(pv Fujiwara)

-Ouais, le temps, soupira Hikage. J'espère sincèrement que ta mère restera avec toi le plus longtemps possible, car j'ai pas envie que d'autres personnes vivent ce que j'ai vécu.

Un sourire triste apparut sur son visage.

-Moi, je me suis habituée à vivre toute seule, mais j'avoue que mes parents me manquent quand même. Mais, même si je déteste cette phrase, la vie continue, et je leur ai promis de leur faire honneur.

-Ouais, dit-elle.

Hikage avait toujours détesté cette phrase, et pourtant elle venait de l'utiliser.

-À part ça, qu'est-ce que tu fais de bon?

-Comme la pluspart des genins j'imagine, dit Hikage. Entre les entraînements et les missions, on a pas beaucoup de temps.

Fujiwara lui demanda si elle venait souvent ici dans ses temps libres.

-Oui, répondit-elle. Je n'aime pas trop les endroits où c'est bourré de gens, je préfère les endroits tranquilles, où il y a beaucoup moins de chance que je rencontre des imbéciles. Et parfois je viens m'entraîner seule ici. Je trouve que c'est un endroit super. C'est pratique pour être seule.

Gêner de lui demander directement si elle avait un petit ami il dit:
-Tu ne passe pas ton temps avec ton petit ami?

Fujiwara lui dit alors:

-Tu ne passe pas ton temps avec ton petit ami?

Hikage se retient d'éclater de rire.

-Tu plaisantes! s'exama-t-elle. Personne n'aurait l'idée de sortir avec moi! Disons que la pluspart du temps, personne ne vient me parler de peur que je me mète en colère. À l'académie, je n'adressais la parole à personne, et si quelqu'un voulait me parler, il changeait d'avis en croisant mon regard.

Hikage rougit un peu.

-Ouais, et bien, comme la mort de mes parent ma mise en colère, je travaillait plus sur mes plans de vangeance que sur autre chose. Et, je n'avais pas envie de trainer avec des gens qui chiallaient pour rien, alors que je vivais quelque chose de dure. Alors, je m'arangeais pour être tranquille et seule.

Hikage fit une pause, et pour être certaine qu'il ait comprit, elle dit simplement:

-Je me suis vonlontairement éloigné des autres.

-Alors, se ne sont pas les autre qui se sont éloigné, c'est toi! En voulant te renfermer, tu prives beaucoup de gens de faire la connaissance d'une fille exceptionnellle. dit-il sur un ton drageur(il parle toujours sur un ton drageur, mais il parle encore plus sur un ton drageur à ce moment là.).

Hikage trouva alors que Fujiwara avait changé de voix. Puis, elle crut comprendre pourquoi il était venu lui parler.

"Non, mais il me drague!"

Allait-elle le frapper, ou le laisser faire?

-Euh, ouais, si tu le dis, répondit-elle en fronçant les sourcils. Mais je peux savoir pourquoi toi tu es venu me parler alors? Parce que moi je crois avoir une idée, et si c'est pour te ficher de moi, tu ferais mieux de partir tout-de-suite.

En fait, Hikage aimait bien se faire complimenter, mais elle trouvait ça louche...

-Non, c'est juste que, à part mes coéquipiers, personne ne me parle. Alors, je crois que c'est normal que je sois méfiante non?

-Et bien, moi je trouve que c'est pratique, répliqua-t-elle. Ça me protège de ceux qui aime faire souffrir les autres, ou de ceux qui aime s'en moquer.

-Justement, je ne fais confiance à personne, sauf peut-être à mon sensei, dit-elle. J'ai autre chose à faire dans ma vie, que de me faire niaiser, piéger ou autre.

Elle soupira. Peut-être que dans le fond, elle avait peur d'accorder sa confiance à qui que se soit...

-Peut-être, admit-elle. Mais c'est plus fort que moi. Tant que je ne suis pas sûre de connaître la personne, je ne lui fais pas confiance. J'ai toujours été comme ça, je n'y peux rien.

"J'en suis pas si sûre" pensa Hikage.

Mais comme elle n'avait pas envie de s'obstiner avec personne, elle ne le dit pas à voix haute. Elle se contenta de soupirer.

Tanné de trourner au tour du pot il lui demanda si elle voulait être son amie.